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Le « vieux » Serey Dié, tu es arrivé en sélection nationale sans tambour ni trompette. Tu as tellement Serey les fesses que le banc de touche t’a refusée. Tu ne pouvais qu’être titulaire. Tu as tellement Serey le milieu de terrain que tu as gagné le respect de tous. D’énergie, du tonus, de la gaieté, du charisme, tu en avais à revendre. Naturellement tu prends le brassard.
Les supporters t’ont Serey, chahuté à cause de ton petit pleur. Eh Dié ! Mais tu as tout supporté. En aucun moment tu n’as deSerey l’étau. Tu es resté Sereyn, imperturbable, comme un éléphant assoiffé. Pour l’amour du maillot orange-blanc-vert tu étais Serey. Jusqu’au bout de ton engagement tu y es allé. En vrai éléphant tu t’es battu. En capitaine-courage, tu as mouillé le maillot. Tu as tiré tes coéquipiers et ton équipe vers le haut. Tu voulais et tu devais régner comme Pharaon. Mais au pied de la pyramide égyptienne, tu t’es effondré, tu es sorti tête basse du terrain. « Capi », à l’impossible nul n’est tenu. On ne t’en veut point. Au moment où tu passes définitivement le brassard, nous te félicitons et te disons infiniment merci pour le sacrifice suprême. Seul Dieu (Dié) sait. Force à toi. Bon vent pour la suite de ta carrière.
ML